Novembre 2002
Le XVIIe siècle est bien représenté avec au-dessus de la porte, qui mène vers la cour d’honneur, Bossuet, La Fontaine, Corneille, Racine, Molière, Fénelon, et plus loin La Bruyère, Boileau, Descartes et Pascal ; une glorieuse brochette, le classicisme dans toute sa splendeur. Mais les sélectionnés se bousculent moins pour le XVIIIe siècle. Ce n’est ni la faute à Voltaire, ni la faute à Rousseau. Montesquieu, dont certaines considérations politiques restent d’actualité, mérite sa place. Buffon est là ; récompense-t-on le savant ou l’écrivain ? Mais à Bernardin de Saint Pierre, démodé (le melon est partagé
en tranches pour être mangé en famille), nous aurions préféré Diderot au savoir encyclopédique. Le théâtre, où pourtant Marivaux et Beaumarchais se sont illustrés est absent.
Arrive le XIXe siècle. Lamartine nous accueille près de la librairie qui a adopté son nom et où chacun de nous a bien acheté quelque manuel scolaire dans sa jeunesse. Curieusement Victor Hugo est le plus éloigné de l’avenue, qui porte son nom et où il habita au numéro 124 ; à la création du lycée il était le mort le plus récent d’entre nos élus. Ensuite nous nous mettons sous la dent Chateaubriand bien tendre, qui joua un grand rôle à la Restauration.
Mais il manque encore quatre bustes et c’est là que se déclenche la grosse surprise. Ni Musset, ni Balzac, ni Stendhal, ni Flaubert, ni Baudelaire n’ont été choisis. Vient d’abord un mathématicien et ce n’est après tout que justice dans un établissement, dont les « prépas » conduisent avec succès à l’X ou à Centrale :
Lazare Nicolas Carnot (1753-1823) préféré à son fils Nicolas Léonard Sadi, le physicien.
Puis Guizot (1787-1874) est récompensé, sans doute pour avoir rendu l’enseignement obligatoire en France et le lycée en quelque sorte lui renvoie l’ascenseur. Mais rares sont nos contemporains, qui sauraient vous répondre à brûlepourpoint qu’Abel François Villemain (1790-1870), ministre de l’Instruction publique s’intéressa à la littérature comparée, et que Victor Cousin (1792-1867), historien et philosophe, est le fondateur du spiritualisme éclectique. Ainsi va la gloire.
L’Association amicale des anciens élèves du lycée Janson-de-Sailly, Les Jansoniens (AEJS), existe depuis 1891, sept ans après l’ouverture du lycée. Fidèle à la tradition de Janson qui a toujours cultivé l’excellence, le pluralisme, et porté haut les valeurs de la République, solidement ancrée dans les réalités du monde contemporain, Les Jansoniens sont délibérément tournés vers l’avenir, vers celles et ceux qui fréquentent aujourd'hui l'établissement, qui se préparent à animer, vivre et piloter le monde de demain. Les Jansoniens n'oublient pas pour autant celles et ceux "qui sont passés par Janson", ravis de retrouver avec Les Jansoniens des amis, un climat, une ouverture et une communauté d'esprit qui ont marqué de leur empreinte leur personnalité.
S’inscrire en ligne22-03-2025
L’alternance, qui associe études théoriques et travail en entreprise, connaît un essor spectaculaire en France. En 2023, 980 000 contrats d’apprentissage ont été signés, contre 300 000 en 2018, soit une hausse de 227 % en cinq ans. Son attractivité repose sur des aides financières conséquentes de l’État et une prise en charge des frais de scolarité par les employeurs, rendant cette voie bien plus avantageuse que les stages traditionnels.
Association amicale des anciens élèves du lycée Janson-de-Sailly
Via notre formulaireCopyright 2025 © AEJS. Tous droits réservés. Mentions légales - Politique de confidentialité - Conditions générales de vente - La fondation - Réalisation Website-modern