Fils d’agriculteurs modestes des Hautes-Alpes, Pierre est appelé sous les drapeaux en 1958. Rêvant de voler, il choisit les « paras ». Lui qui n’a jamais quitté sa région natale, sa découverte de l’Algérie le stupéfait : un pays superbe, d’autres cultures, une autre économie sous d’autres latitudes, mais un pays en proie à des « événements » qui lui sont totalement étrangers.
Il est saisi par ces gens, si attachants, courageux, bâtisseurs, hospitaliers, chaleureux. Sa rencontre avec Alice, fille de colons, le fait pénétrer dans un monde social nouveau et basculer définitivement dans l’amour pour ce pays.
Au sein des parachutistes, élite et fer de lance de l’Armée française en Algérie, il va vivre comme un combat personnel les engagements qu’on lui demande de livrer. Comme beaucoup, il va croire à la réussite des projets permettant à l’Algérie de rester française en conduisant les réformes politiques, sociales et économiques nécessaires. Il va être de ceux qui seront stupéfaits et déstabilisés par les annonces et décisions inverses, égrenées au fil du temps par le Général de Gaulle, conduisant à l’abandon de ce pays. Bien malgré lui, Pierre se trouvera pris dans l’engrenage menant au délitement convulsif et à la mort de cette Algérie française.
Fait de scènes d’action et de suspense sur fond de paysages grandioses, d’attachement à un pays et d’amour entre les personnages principaux, ce récit mêle chocs culturels et géographiques, choc social, chocs militaire et politique qui laisseront le lecteur haletant.
Pourquoi avoir écrit ce livre ?
J’ai été surpris de constater que les français d’aujourd’hui, même mes contemporains, souvent ne saisissent pas ou plus les causes et la raison de la « guerre d’Algérie ». Avec le recul du temps, des changements démographiques brutaux intervenus au moment de l’indépendance et des acquis géopolitiques, les choses paraissent simples : la lutte menée par la France contre la rébellion était illégitime dès le premier jour.
J’ai pensé utile d’apporter un contrepoint à cette perception simpliste et faussée, édulcorant le contexte de ce conflit. J’ai voulu raconter, pour les années 1958-1962, l’état d’esprit de ceux, européens comme arabes, qui voulaient demeurer fidèles à la France et continuer de vivre en paix en Algérie tout en assurant l’égalité des droits des différents groupes ethniques. À la vérité, il me semble qu’en Algérie, ces personnes étaient les plus nombreuses alors, mais la politique a été plus forte qu’eux.
Philippe Dupeyré
L’Association amicale des anciens élèves du lycée Janson-de-Sailly, Les Jansoniens (AEJS), existe depuis 1891, sept ans après l’ouverture du lycée. Fidèle à la tradition de Janson qui a toujours cultivé l’excellence, le pluralisme, et porté haut les valeurs de la République, solidement ancrée dans les réalités du monde contemporain, Les Jansoniens sont délibérément tournés vers l’avenir, vers celles et ceux qui fréquentent aujourd'hui l'établissement, qui se préparent à animer, vivre et piloter le monde de demain. Les Jansoniens n'oublient pas pour autant celles et ceux "qui sont passés par Janson", ravis de retrouver avec Les Jansoniens des amis, un climat, une ouverture et une communauté d'esprit qui ont marqué de leur empreinte leur personnalité.
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Commémorer, se souvenir revenir chaque année dans la vallée de la Doller, ces mots prennent une tonalité particulière cette année alors que la guerre est aux portes de l’Europe depuis bientôt deux ans et que le Moyen-Orient s’enflamme à nouveau.
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